Les trois Héritages
Chaque
tome s'articule autour d'un héritage du jeune héros,
que le lecteur découvre en même temps que le héros
lui-même. La façon dont l'héritage est désigné
dans le titre du volume est volontairement ambivalente, de sorte
qu'il peut être perçu sous deux aspects différents.
L'éclat
du pendentif : Est ici désigné aussi bien
l'aspect brillant du pendentif - les éclats produits
un soir par la lueur du feu tout proche et qui vont attirer
l'oeil de Yamaar - que le fait que ce pendentif ne soit qu'un
élément (un éclat) d'un collier plus important,
disloqué ou séparé en trois morceaux. Cet
objet est le seul héritage matériel légué
au héros par son père, mais il n'a en vérité
aucun droit sur un tel objet.
Le
Gardien : Il règne sur la lignée d'Eldeflar
un gardien qui se manifeste dans le second volume, une présence
pleine de puissance mais qui n'est pas réputée
pour être bénéfique. Et lorsque l'on garde
quelque chose, est-ce pour le préserver ou pour le posséder
?
Le
double Souffle : Le "Souffle" dans le conte désigne
la manifestation sensible de l'invocation d'un pouvoir. Il est
ce chant ou ce vent que tous les Mâyensi ressentent lorsque
l'un d'eux fait appel à son pouvoir. Mais dans ce troisième
volume, il est aussi le souffle qui emporte Eldeflar ! Eldeflar
a un don particulier concernant ce souffle, comme tout héros
digne de ce nom, mais devra pourtant trouver le moyen de préserver
le monde de son action.
Les Ankani
Symbolisme
philosophique :
les
Ankani représentent chacun une catégorie de la
réalité, notamment telle que décrite
par les philosophes antiques (Thalès, Héraclite,
Anaximère, Parménide...).
1er
Ankan : Il représente l’inerte et le vivant
(le règne minéral, et le règne végétal-animal)
2e
Ankan : Il représente la substance et le mouvement
(l'eau principe de ce qui subsiste, le feu principe du devenir
et du changement)
3e
Ankan : Il représente la vibration, c'est à
dire l'insaisissable, et aussi le psychologique, l'émotion.
Ces
trois Ankani sont censés représenter ensemble
toute les formes de la réalité, qu'ils ont le
pouvoir de modifier.
Les
Ankani que recherchent les héres sont des avatars des
pierres originelles, qui sont elles d'origine semi-divine. Ce
sont en effet les Edars, sortes d'archanges, qui avec la permission
de l'Unique ont sanctifié les roches gigantesques taillées
par l'ensemble de peuples de la terre afin de leur conférer
le pouvoir de répandre la lumière, dans tous les
sens que le mot peut prendre. Mais par grâce divine, leur
pouvoir allait au-delà et pouvait emplir toutes Ténèbres
d'un éclat de la présence divine.
Une
fois ces roches prodigieuses dérobées par l'Ennemi,
il ne restait plus parmi les hommes que les fragments qui étaient
tombés des pierres alors qu'elles étaient taillées,
car la surabondance de grâce avait sanctifié également
tous ces fragments. Un peuple Elfe fut choisi pour veiller sur
ces joyaux, et les trois plus gros fragment, de la taille d'un
coeur humain, étaient confiés à trois princes
et saisis dans leur chair, comme en symbiose. Lors de la seconde
guerre de l'Edánkan, ce peuple fut traqué et détruit,
et les trois princes pourchassés à mort. ils s'enfuirent
chacun en des régions reculées pour tenter d'échapper
à leurs adversaires, plus puissant qu'eux, et périrent
en protégrant leur fragment.
Mais le corps des Elfes étant d'une autre nature que
celui des hommes, en se décomposant, les énergies
qui le constituent, tant matérielles que spirituelles,
demeurent sur la terre. Ces énergies ont provoqué
en fait la cristallisation des fragement pris en leur sein,
et peu à peu, comme les millénaires passaient,
de nouvelles roches se sont créées, de façon
accélérée à cause de leur pouvoir.
Les liens avec la Terre du Milieu
La
Gloire de l'Edánkan décrit un monde qui se
veut en parfaite cohérence avec celui inventé
par J.R.R Tolkien. Bien sûr, l'activité créatrice
d'un auteur exige que celui-ci invente ses propres héros
et ses propres créatures, mais tout a été
étudié pour que le roman puisse se dérouler
dans les parties orientales de la Terre du Milieu.
Ainsi les Mâyensi sont-ils issus des Istari
par des liens qui ne seront révélés qu'au
troisième tome. De nombreuses allusions sont faites aux
événements qui ont marqué la Terre du Milieu,
de manière voilée (afin de ne pas être accusé
de plagiat) mais que les initiés sauront reconnaître.
Certaines allusions sont identifiables par tous
les connaisseurs, mais d'autres ne seront accessibles qu'aux
spécialistes.
sera
développé
Aspects catholiques
sera
développé
La composition de l'oeuvre
Tome
1 :
Les premières
pages de La Gloire de l'Edánkan ont été
écrites en 1995. L'histoire alors débutait par
l'assaut du village natal du jeune héros, alors âgé
de 6 ans, et par sa fuite jusqu'au château du seigneur
de Guervin avec Orufis, son protecteur. Dans l'évolution
de l'œuvre, cette scène ne conviendra plus comme
commencement mais sera reprise (de manière abrégée)
dans le cauchemar du héros.
-
La
première version de l'histoire faisait entrer les héros
plus directement sur la trace de l'Edánkan. Yamaar
et Anno parcouraient le pays à la recherche des membres
du groupe qu'ils devaient composer, et partaient sur la piste
des quatre morceaux majeurs de l'Edánkan disloqué.
Mais curieusement, ce scénario très simple provoquait
de nombreuses complications logiques dans la suite du récit.
Il y avait alors quatre morceaux à ressaisir
(les quatre branches de l'Edánkan original), et chacune
représentaient un élémentaire (terre,
eau, air, feu). Le roman devait compter alors quatre tomes,
un par élément, où l'auteur comptait
axer les descriptions de l'environnement sur l'élément
qui lui était associé. Cette méthodologie
littéraire est cependant restée par la suite,
assouplie puisqu'il n'y avait plus que trois tomes.
Ainsi une lecture attentive vous révélera que
le tome 1 met davantage l'accent sur les descriptions liées
à la terre, le tome 2 davantage sur les description
liées à l'eau, et le tome 3 davantage sur le
descriptions liées à l'air.
Mais l'auteur découvrit que ce thème des élémentaux
était éculé. Il choisit donc un autre
mode de représentation, plus élaboré
et inspiré d'une philosophie plus complète.
-
Une
seconde version est alors écrite, où les héros
ne partent plus à la recherche de l'Edánkan,
définitivement inaccessible, mais à la recherche
de nouvelles roches formées à partir de fragments
de l'Edánkan originel. Du coup le scénario se
complexifie et la quête devient plus réfléchie
et moins aléatoire. Les héros ont dès
lors des indices et des pistes à suivre, et une enquête
sérieuse se met en place dans le scénario, à
partir de deux personnages de type Arlésienne qui n'existeront
pendant tout le tome 1 que par les traces qu'ils ont laissés
et sur qui pourtant repose toute l'aventure : les deux artisans
de Nämur qui ont découvert cette roche et l'ont
prise pour une pierre précieuse.
-
Enfin,
une troisième version est écrite où les
héros cette fois ne partent plus directement à
la recherche de ces roches mais partent secourir le groupe
qui a cette mission et qui est mis en difficulté. Cela
permet à l'auteur de développer les intrigues
politiques et l'imminence d'une guerre qui se fait plus proche,
éléments qui quoique existants n'étaient
pas manifestés dans les premières versions.
Cette troisième version a bien entendu subi encore
de profondes modifications, et des suppresions de chapitres
entiers afin de réduire son volume. Mais il n'y a plus
eu de nouvelle version à proprement parler ensuite.
Des passages
inédits ont été diffusés sur le site
: Les inédits
Tome
2 :
Attention, à ne pas lire avant d'avoir lu le tome II !!
Spoilers Inside
Dès
la première version du tome 1 terminée, l'auteur
a commencé et presque achevé l'écriture du
tome 2 tel qu'il était prévu. Il y a donc eu deux
versions du tome 2 :
-
La
première version reprenait le projet initial et s'arrêtait
donc à la découverte du 2e Ankan, celui de l'eau.
En fait l'écriture s'est arrêtée au départ
pour l'île de la Lune, moment où l'auteur a changé
toute la conception de son roman. Les passages sur la vie
parrallèle d'Ethiel avaient été notés
mais non rédigés.
-
La
deuxième version a donc pris en compte le léger
changement de mission, mais surtout le changement général
sur le fond et les indices qui permettent donc de retrouver
la trace de la pierre. Avec notamment l'insertion d'un poème
énigmatique qui met les héros sur la voie, dès
lors que les nouvelles roches peuvent avoir été
vues ou aperçues au cours de l'histoire, ce qui n'était
pas possible dans le premier scénario.
De plus, le maintien des 4 tomes n'était plus d'actualité,
et l'auteur a donc décidé de faire trouver deux
Ankani en un seul volume. La seconde moitié du tome
2 raconte donc ce qui devait être le tome 3 et la découverte
du 3e (et désormais dernier) Ankan.
Ce procédé permettait de faire comprendre au
lecteur que la quête des Ankani n'était pas la
véritable histoire et de ménager de la place
pour le 3e tome qui contiendra encore beaucoup d'aventures
et d'explications.
Tome
3 :
Il
n'est qu'en commencement à l'heure où ces lignes
sont écrites, et ne devrait bénéficier que
d'une version à proprement parler.
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